Nous fournissons par exemple à Keolis, qui gère les VCub ici à Bordeaux, des prédictions sur le nombre de vélos et le nombre de places qui seront disponibles dans chaque station VCub dans les prochaines heures.
Je suis arrivé à Qucit en Novembre. Auparavant j’avais fait une thèse à Paris.
Pourquoi avez-vous participé au forum AquiDoc 2015 et comment en aviez-vous entendu parler?
C’est Raphael Cherrier, fondateur de QUCIT, qui m’a transmis le mail et l’invitation pour le forum Aquidoc, estimant que j’étais le mieux placer pour représenter l’entreprise : j’ai en effet soutenu ma thèse il n’y a pas si longtemps.
C’est du coup mon premier forum avec vous.
C’est très bien d’avoir ce type de forum d’organisé. J’ai fait ma thèse à Paris et il y avait un forum « emploi mathématique », un peu sur le même principe, mais il était réservé aux mathématiciens et en tant que doctorant ça m’avait beaucoup apporté que d’échanger avec des entreprises et d’avoir ainsi un premier contact.
Donc c’est bien qu’un événement de ce type soit organisé sur Bordeaux.
Par quel profils étudiants êtes-vous intéressés ?
Qucit est toujours ouvert à des candidatures spontanées. Comme on est une start up, les choses sont très informelles. C’est suivant les rencontres et les contacts qui s’établissent avec les gens que l’on peut éventuellement recruter quelqu’un.
C’est aussi selon si on a des besoins qui s’ouvrent et si on le peut financièrement.
Mais en somme, il ne faut pas hésiter à postuler, même s’il n’y a pas d’offres sur le site web, qui n’est pas toujours à jour…
Il ne faut pas non plus hésiter à prendre contact, par exemple à venir nous rencontrer lors d’un forum comme Aquidoc.
J’ai moi-même rencontré le fondateur de Qucit, Raphael Cherrier, à un événement lié au Big Data. J’étais vers la fin de ma thèse et on a discuté. C’est ainsi que j’ai connu Qucit.
Le fait que je sois doctorant était bien perçu, c’était même un point positif. D’ailleurs, Raphael Cherrier, est lui même docteur et maître de conférence en Physique, il est donc bien placé pour savoir ce qu’une thèse apporte.
Quels conseils donneriez-vous aux doctorants et docteurs à la recherche d’opportunités?
Il faut surtout aller aux événements liés aux domaines qui les intéresse.
Les gens y vont pour rencontrer et échanger autour de thématiques qu’ils affectionnent. Il faut donc se déplacer et rencontrer ces personnes là.
Surtout s’ils veulent travailler dans des start-ups. En effet, le plus difficile pour ce type d’entreprise, c’est de les rencontrer.
Si on veut travailler chez Google ou IBM, on sait où ils sont et comment les contacter, mais si on veut travailler dans une start up, d’une part il y a en plein, et d’autre part il faut réussir à les contacter. Le meilleur moyen est donc de les rencontrer.
C’est pour ça que les événements comme le forum Aquidoc sont une très bonne opportunité finalement : car cela convient à tout le monde.
Il ne faut pas hésiter à essayer de contacter les entreprises, participer à des événements et peut être que beaucoup ne répondront pas, mais plus ils en contacteront plus il y a de chance qu’il y en ait une qui réponde.
Quel conseil donnez-vous aux entreprises qui souhaiteraient entamer une collaboration avec le monde de la recherche ?
D’abord, je voudrais leur dire que c’est une excellente idée!
Le monde de la recherche regorge de personnes extrêmement douées, qui sont passionnées par ce qu’elles font, et qui peuvent apporter un regard neuf sur beaucoup de problèmes, enseignants-chercheurs comme thésards, d’ailleurs. De nombreux mécanismes existent d’ailleurs pour faciliter et aider, y compris financièrement, de telles collaborations.
Cela étant dit, il ne faut pas se voiler la face : le chemin qui va de la recherche théorique jusqu’à la réalisation industrielle est long et difficile, et nécessite beaucoup d’échanges, d’allers et retours. Une entreprise ne doit pas croire qu’elle va pouvoir obtenir à moindre frais une solution industrielle complète clef en main !
Mais si elle n’est pas prête à s’investir assez dans une telle collaboration pour la faire fructifier, il existe maintenant beaucoup d’entreprises, de start-ups, souvent créées par d’anciens enseignants-chercheurs, qui peuvent très bien servir de pont entre le monde de la recherche académique et celui de l’entreprise. Comme Qucit, en quelque sorte.
Retrouvez QUCIT sur leur site internet :